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L’esprit absorbant : au coeur du developpement de l’enfant selon Montessori

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La notion de l’esprit absorbant a été développée par Maria Montessori. Par ailleurs, elle a donné au dernier livre qu’elle a écrit le nom de ce concept pédagogique. Elle soutient la théorie que chaque enfant est doté de capacités d’apprentissage qui peuvent être considérées comme une intelligence innée et non acquise. Cette faculté se construit progressivement selon des paliers d’âge différents durant lesquels le bambin parvient à intégrer de manière plus souple des aptitudes nouvelles.
Ainsi, comment l'enfant se développe dans la pédagogie Montessori ? Quelles sont les transformations qui marquent l’esprit absorbant ?

L’esprit absorbant : une capacité naturelle chez l’enfant

L’enfant est doué d’une aptitude d’assimilation innée. Elle se manifeste sous différents aspects. Par exemple, si les parents sont nerveux, le bébé sera sensible à cet état de stress. Même en n’étant pas encore capable de s’exprimer par le biais du langage, il utilise différents réflexes rudimentaires pour manifester ses besoins. Nous déduisons donc que le nouveau-né parvient à développer certaines facultés même à ce stade basique.

Être marqué par les émotions de son entourage

Il est très souvent notable que les bébés à peine âgés de quelques semaines démontrent une aptitude à s’imprégner des émotions. Cela inclut précisément les parents et les personnes de leur proche entourage. On peut même les qualifier d’ « éponge émotionnelle ». La docteure Montessori estime que cette faculté est développée de manière inconsciente. Elle ne nécessite aucun apprentissage particulier encore moins une intervention d’un adulte. Le bébé sera sensible à l’état émotionnel de sa maman en observant ses expressions faciales. En voyant son père sourire, il essayera de reproduire la même chose. La pédagogie Montessori se base donc sur l’idée que le nouveau-né est doté d’une intelligence émotionnelle innée.

Ainsi, il est possible de dévoiler cette sensibilité naturelle par le biais du langage. Le rôle de l’éducation parentale serait donc de lui offrir l’encouragement et le soutien nécessaires afin d’extérioriser ses émotions et de les verbaliser. Cela aura des effets notables à long terme et influencera sa capacité à interagir avec autrui.

Appréhender son entourage

En plus de disposer d’une intelligence émotionnelle naturellement, le jeune enfant est parfaitement apte à assimiler les différentes composantes de son environnement. Dans ce cas, nous parlerons de facultés en relation avec ses besoins vitaux et les interactions sociales.

Tout d’abord, il faut évoquer l’acquisition et l’utilisation progressive du langage. Dès la naissance, l’enfant est très sensible aux sonorités spécifiques à sa langue maternelle. Il parviendra à les distinguer de façon naturelle. Vous pouvez même faire l’expérience pour le réaliser : adressez-vous en langue étrangère à un bébé français et vous remarquerez qu’il a été sensible à ce changement en observant son expression faciale. Au fil des mois, il tentera de prononcer quelques syllabes avant de prononcer clairement ses premiers mots.

On applique le même principe dans l’évolution de sa motricité : il commence par ramper puis essayera de se tenir debout jusqu’à parvenir à marcher de manière équilibrée. À travers l’exploration des composantes de son environnement, il parvient à différencier les surfaces et adapte ainsi sa manière de se déplacer. Nous pouvons donc constater l’influence de l’environnement et de l’espace sur l’acquisition de nouvelles aptitudes motrices et intellectuelles. Le cerveau du bébé est également sensible aux particularités socioculturelles de son environnement. Dès ses premières années, il en assimile les usages sociaux et les adopte de manière naturelle.

L’esprit absorbant : les différentes périodes de développement

Dès la naissance du bébé, son cerveau est préparé à l’apprentissage. Toutefois, il faut comprendre que cette assimilation se fait de manière progressive et évolutive. À mesure qu’il avancera en âge, la manière d’apprentissage changera. Voici donc les phases sensibles de l’esprit absorbant :

De la naissance à 3 ans

Durant cette période, les informations sont synthétisées de manière basique. Le nourrisson apprend petit à petit à exprimer ses besoins primaires. Maria Montessori définit cette marge comme étant celle durant laquelle l’esprit du gamin établit ses fondements de base. Afin de construire des fondations solides pour son développement positif, le bambin va progressivement découvrir son environnement. Durant cette étape, tous ses sens sont mobilisés : il touche tout ce qu’il peut atteindre et met à la bouche les objets qui l’intriguent. Cette période sensible marque aussi le développement du langage d’où la nécessité d’interagir avec lui.

Nous pouvons donc déduire que les 3 premières années de la vie de l’enfant reflètent la formation des bases capitales à partir desquelles l’enfant développera ses aptitudes sensorielles.

Entre 3 et 6 ans

Dans cette catégorie d’âge, l’enfant est capable de gérer des formes d’apprentissage plus avancées. Il peut être initié aux concepts de base en mathématiques et manifestera des notions de langage plus élaborées. C’est aussi à cet âge qu’il deviendra capable d’exprimer une réflexion organisée.

Il faut savoir que l’esprit absorbant est particulièrement adapté aux instructions du type scolaire. Cela n’empêche pas de gérer l’apprentissage de ces données de manière ciblée et pragmatique. En effet, à ce niveau, le cerveau n’est pas tout à fait capable d’absorber ces informations dans leur totalité. L’enfant sera donc amené à accroître sa mémoire à court terme, appelée également mémoire de travail. Elle englobe le stockage de nouvelles données dans le but de les employer et de les manipuler à court terme. Elle est particulièrement sollicitée pour gérer les consignes dans le domaine scolaire. Or, cette phase est marquée par l’apprentissage à travers le mouvement.

Ainsi, il est important de lui procurer des objets spécifiques pour l’aider à absorber certains rudiments. Nous mentionnerons notamment les jeux Montessori qui contribuent de manière efficace à lui simplifier les concepts élémentaires en calcul comme l’addition et la soustraction.

Au fur et à mesure que de nouvelles données sont découvertes, de nouvelles connexions nerveuses sont établies. Il est important de mentionner que durant cette phase, le cerveau de l’enfant va procéder à l’intégration des informations expérimentées dans son environnement. Par ailleurs, il est nécessaire de lui communiquer le but des concepts enseignés. Scientifiquement, ce processus est désigné en tant que concept de plasticité cérébrale.

Au-delà de 6 ans

À partir du palier des 6 ans, l’esprit absorbant chez l’enfant se métamorphose remarquablement. Désormais, il ne s’agit plus de retenir les informations à la manière d’une éponge. L’enfant quitte sa perception unidimensionnelle de son entourage afin de donner plus d’envergure au développement de ses relations sociales. À présent, il est appelé à démontrer son aptitude à interagir avec un groupe, que ce soit sur le plan familial ou à l’école. Cela permettra à son intelligence d’évoluer d’un état autocentré à un niveau interpersonnel. À cet âge, il se démarque par une plus grande capacité de concentration et pourra donc être initié à des notions plus abstraites.

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