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Comment l’enfant se développe dans la pédagogie Montessori ?

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Vous ne pouvez accompagner et guider correctement votre bout de chou qu’à condition d’avoir une idée sur ses besoins et son fonctionnement à chaque période de sa vie. Découvrez les grandes lignes du développement de l’enfant, telles que conceptualisées par Maria Montessori !

C’est dans la Casa dei Bambini que la psychiatre et pédagogue italienne s’est focalisée sur son projet de mettre en place une pédagogie Montessori, favorisant le développement harmonieux et l’épanouissement de l’enfant. Ainsi, grâce à ses observations, son expérimentation, son expérience et ses lectures, elle est arrivée à définir des notions clé qui permettent de mieux comprendre les petits. Elle a aussi développé tout un plan qui explique comment ces derniers passent d’un état de dépendance physique à des stades de maturité sociale et psychologique. Son objectif était de comprendre comment fonctionnent les bouts de chou pour armer leurs parents et leurs éducateurs de jeux et d’activités qui permettent de dévoiler leur plein potentiel.

L’esprit absorbant : notion clé de la pédagogie Montessori

L'esprit absorbant est au cœur du développement de l'enfant selon Montessori. En effet, elle a, très rapidement, cerné que le jeune enfant, dès sa naissance et jusqu’à l'âge de 6 ans, bénéficie d’une sorte de pouvoir. Il s’agit d’une intelligence spéciale qui l’aide à s’adapter à l’environnement où il va se retrouver une fois sorti du ventre de sa maman. Le petit sera alors une véritable éponge qui absorbera tout ce à quoi son environnement l’exposera. Il intégrera, à travers l’observation, les mouvements, les coutumes, la langue…

Cette faculté passe par deux phases. Totalement inconsciente au départ, l’enfant en prend conscience avec le temps.

L’esprit absorbant inconscient

Entre 0 et 3 ans, l’enfant n’a aucune conscience que, grâce à son observation qui peut sembler passive, il apprend activement. Il est, en effet, en train d’emmagasiner divers schémas comportementaux de ses parents, par exemple. Cela construira sa personnalité future. Les sons qu’il entend, et qui ressemblent au départ à de simples musiques, deviennent si familiers avec le temps. Et associés à des gestes, ils se transforment en mots qu’il va stocker et qui formeront son futur vocabulaire.

Même si tout cela se passe sur le plan inconscient, il est capital de préserver votre enfant d’un environnement toxique, car les divers aspects de ce dernier s’ancreront dans l’esprit de votre petit, malgré son jeune âge.

L’esprit absorbant conscient

À partir de 3 ans et jusqu’à 6 ans, votre petit va prendre conscience qu’il a la capacité d’apprendre des choses. À compter de cet instant-là, l’envie de comprendre de plus en plus de choses va naître et sa curiosité sera grandissante. Il voudra alors acquérir de nouvelles compétences qu’il admire chez sa fratrie ou ses parents. Il aura également pour ambition d’améliorer certaines de ses aptitudes.

Nous vous recommandons vivement d’avoir une attitude bienveillante lorsque votre enfant fait mal les choses ou se trompe. Il est très important qu’il ne se sente pas humilié ou qu’il perde confiance en ses moyens. Cela risque de le bloquer et de le détourner de cette quête du savoir.

La conceptualisation du développement de la motricité

Le développement de la motricité chez l'enfant, selon Montessori, passe par trois grands axes qui sont la préhension, la maîtrise de la position debout et le déplacement dans l’espace. Tous ces types de mouvements sont dits « constructeurs » par l’éminente pédagogue. En effet, ils permettent, certes, une certaine autonomie évidente, mais leur maîtrise facilite, par la suite, tous les autres types d’apprentissage.

L’importance de la main

La main a un rôle capital dans la pédagogie Montessori. Elle est selon elle, au service de l’intelligence. Il s’agit de l’outil indispensable pour apprendre à connaître son environnement. Au départ, la motricité fine sera plutôt réflexe, mais, grâce à la maturation neurobiologique et aux différentes occasions qui lui permettront de l’exercer, elle deviendra autonome et contrôlée. Pour stimuler l’enfant et susciter son envie de toucher et de manipuler ce qui l’entoure, il faut lui proposer des jeux sensoriels et attractifs. Tout cela permettra au petit de gagner en indépendance et de réaliser différents gestes (transvaser un liquide, gribouiller…) essentiels à son développement.

L’importance de la motricité libre

Maria Montessori postule en faveur d’une motricité libre qui permet une meilleure connaissance de l’environnement et une plus grande adaptabilité à ce dernier. Pour elle, il est essentiel de ne pas entraver les gestes spontanés de l’enfant et de le laisser découvrir son environnement sans attaches. Les trotteurs, les balancelles et autres parcs sont à proscrire. Cela lui évite des opportunités inouïes pour apprendre de nouvelles choses ou perfectionner les compétences qu’il a déjà acquises.

Qu’est-ce que les périodes sensibles ?

Forte de ses observations, Maria Montessori constate qu’il est difficile d’apprendre à un enfant à développer une certaine compétence s’il n’est pas biologiquement et psychologiquement ouvert à cela. Elle s’est rendu compte qu’à chaque âge, il y a une sensibilité et une envie de développer une capacité particulière. Ainsi, elle a défini les périodes sensibles qui favorisent le développement d'aptitudes spécifiques.

En apprenant à les connaître, vous serez conscient des besoins actuels de votre petit et vous pourrez lui proposer des activités qui feront éclore son potentiel.

La période sensible à l’ordre

Dès les tout premiers jours et jusqu’à 6 ans, l’enfant a un besoin, limite viscéral d’ordre. En effet, le bébé est avide d’une routine de soins. Cela lui permet d’avoir des repères et une constance qui vont lui permettre d’avancer dans le flou ambiant de départ. Cela le rassure et l’aide à être plus disposé à apprendre et à s’épanouir. Par la suite, le fait que tout soit bien organisé, favorise l’intégration des limites.

La période sensible aux mouvements

La motricité a une importance capitale dans le développement de l'enfant selon Maria Montessori. Dès la naissance et jusqu’à ses 5 ans, les mouvements seront la clé des apprentissages et un outil intelligent pour découvrir son environnement.

La période sensible aux petits objets

Cette courte période se situe entre 1 et 2 ans et pourrait être considérée comme faisant partie de la phase des mouvements. En effet, l’enfant adore durant ce stade manipuler les tout petits objets. Cela développe son acuité visuelle, sa coordination oculo-motrice et sa dextérité.

La période sensible au raffinement des sens

Comme la motricité, la sensorialité est l’autre moyen de s’imprégner de son environnement, de s’y adapter et d’apprendre à le maîtriser. Cette période de sensibilités et de perfectionnement des sens se situe de la naissance jusqu’à 6 ans.

La période sensible au langage

Si l’explosion du vocabulaire arrive généralement vers 2 ans, dès ses 2 mois, l’enfant est déjà extrêmement sensible au langage. Il a alors une capacité extraordinaire à acquérir les différentes langues auxquelles ses oreilles sont exposées. Cette faculté perd de son efficacité vers l’âge de 6 ans.

La période sensible du comportement social

À partir de l’âge de 2 ans et demi et jusqu’à 6 ans (et bien au-delà), l’enfant affiche un attrait croissant pour les autres. Il a besoin d’être intégré dans un groupe et d’avoir son approbation. Il imite donc les caractéristiques de ses camarades ou de ses modèles pour construire son identité.

Les plans du développement de l’enfant selon Montessori

De la naissance à 24 ans, l’être humain passe par quatre plans successifs qui lui permettent de devenir totalement indépendant et mature. Découvrez quelles sont les phases de développement de l'enfant selon Montessori.

L’indépendance biologique et physique

Entre 0 et 6 ans, grâce entre autres à l’esprit absorbant, l’enfant se dégage petit à petit de sa dépendance totale par rapport à l’adulte qui s’en occupe. Acquérant des compétences essentielles comme la langue, la coordination motrice et la sociabilité, il veut alors faire les choses par lui-même.

L’indépendance d’esprit

La petite enfance se situe entre 6 et 12 ans. Et c’est durant cette période que le petit commence à vouloir penser par lui-même. Il posera beaucoup de questions et développera son raisonnement, son imagination, son sens de l’abstraction et une certaine conscience sociale et de la justice.

L’indépendance sociale

De 12 à 18 ans, l’adolescent subit les changements physiologiques et a, alors, pleinement besoin de se sentir accepté par les autres. Il voudra aussi être autonome et libre. Paradoxalement, c’est à cette période qu’il aura le plus besoin d’avoir des limites claires. Par ailleurs, il sera très sensible aux grandes causes.

L’indépendance morale et spirituelle

De 18 à 24 ans, votre enfant, devenu adulte, aura envie, et même besoin parfois, de s’engager dans la société et de faire respecter les valeurs en lesquelles il croit foncièrement. Fort de tous les acquis qu’il a cumulé jusque-là, il voudra agir donc sur son environnement et le modifier.

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